L'expérience, le sérieux et le suivi
de 50 ans d'activité
Aucun produit
Votre produit a bien été ajouté au panier
Il y a 0 produits dans votre panier. Il y a 1 produit dans votre panier.
Francis-Marie Martinez de Picabia, né le 22 janvier 1879, à Paris (2e arrondissement)2 et mort le 30 novembre 1953, dans la même ville, est un peintre, dessinateur et écrivain français, proche du mouvement dada, puis surréaliste. Francis Picabia est le petit-fils de Juan Martinez Picabia, né à Cuba, puis émigré à New York et Madrid et, côté maternel, d’Alphonse Davanne (1824-1912), chimiste et photographe, et président de la Société française de photographie. Son oncle, Maurice Davanne, est conservateur à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. Sa mère meurt en 1906. Il fait ses études chez les maristes au collège Stanislas, puis au lycée Monge, à Paris. En 1894, voulant éprouver la vocation tôt manifestée de son fils, « Panch » Picabia envoie, au Salon des artistes français, la toile de Francis intitulée Vue des Martigues. Le tableau ayant été non seulement accepté, mais primé, Picabia entre à l’École des arts décoratifs l’année suivante. Mais il fréquente plus volontiers l’École du Louvre et l’Académie Humbert, où il travaille aux côtés de Georges Braque et de Marie Laurencin. L’année 1897 marque un tournant dans sa carrière: la découverte d’Alfred Sisley lui révèle l’impressionnisme, pour lequel son enthousiasme se renforce avec la rencontre de la famille Pissarro, en 1898. C’est pour lui le début d’une période extrêmement féconde, qui durera dix ans. Les centaines de toiles qu’il peint alors, où l’influence impressionniste reste toujours plus ou moins sensible, sont propres à séduire le public: sa première exposition personnelle de 1905, à la galerie Haussmann à Paris, est un triomphe. Les tableaux exposés, étrangers aux nouvelles recherches plastiques, relèvent de l’imitation du « pur luminisme impressionniste »[réf. nécessaire] (Bords du Loing, 1905, Philadelphie, Museum of Art). Cependant, Picabia remet peu à peu en cause les valeurs plastiques qui lui valent son succès grandissant et, en 1908, sa rencontre avec Gabrièle Buffet — qui l’encourage à poursuivre de récentes recherches —, détermine la rupture avec l’impressionnisme comme avec ses marchands, rupture permise aussi par sa fortune personnelle. De 1903 à 1908, influencé par les peintres de Barbizon, il côtoie Alfred Sisley, Camille Pissarr et Marius Borgeaud. Son aquarelle, Caoutchouc (1909, Paris, musée national d’art moderne), est considérée comme une des œuvres fondatrices de l’art abstrait. À sa majorité, il prend possession de l’héritage maternel qui lui assure de confortables revenus. Sa première exposition personnelle (61 tableaux) est organisée en 1905 à Paris à la galerie Haussmann, chez Danthon, la suivante à Berlin à la Kaspar Kunstsalon. Il montrera ensuite ses œuvres à nouveau chez Danthon en 1907, puis à Londres, Munich, Barcelone. De 1905 à 1908, Picabia séjourne deux fois à Martigues et réalise de nombreux paysages de style impressionniste de la ville et de ses canaux. En 1909, il épouse Gabrièle Buffet, peut-être petite-nièce d’Alphonse de Lamartine[réf. nécessaire], petite-fille de l’amiral de Challié et descendante d’un frère de Jussieu, « l’homme qui rapporta le cèdre du Liban dans son chapeau », dixit Picabia[réf. nécessaire]. Une fille, Laure Marie Catalina, naît en 1910. Un garçon, Panch Gabriel François, en 1911. Ils auront encore une fille, Gabrielle Cécile, dite Jeannine, en 1913, et un garçon, Vincente, né en 1919. En 1911, il rejoint le groupe de Puteaux qui se réunissait dans le studi du peintre Jacques Villon, frère de Marcel Duchamp, qu’il a rencontré en 1910. Il devient aussi orphiste et créé en 1912, à Puteaux, le Salon de la Section d’or, avant de connaître un premier succès international à l’exposition de l’Armory Show de New York, en 1913, où il fonde, avec Marcel Duchamp et Man Ray, la revue 291. Marqué par la Broyeuse de chocolat et le concept de ready-made de Marcel Duchamp, il confectionne, dès 1913, une série d’œuvres où il reprend l’esthétique du dessin industriel, recopiant ou simplifiant des images qu’il trouvait dans le magazine scientifique La Science et la Vie.
Oeuvres certifiées & authentifiées
Paiement sécurisé
Carte bancaire et virement
Livraison garantie & assurée