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51.00 x 77.00 cm
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Pierre-Edmond Péradon :
la période de Nevers
PIERRE-EDMOND PERADON s’installe à Nevers en 1912 alors que son père vient d’être muté pour un poste de directeur de l’enregistrent. C’est à Nevers que le jeune homme découvre sa passion pour la poésie et qu’il rejoint la revue « Ombres et Formes » dirigée par Henri Chanet.
Ce dernier publie son premier recueil de poèmes comprenant quatre parties : l’Océan, les Alpes, les Villes et Poèmes nivernais.
Sa rencontre avec le peintre et graveur Fernand Chalandre le détermine dans son choix d’être lui aussi artiste peintre sans jamais abandonner son autre grande passion qu’était l’écriture.
Cette écriture lui procurait une joie intense, un second souffle, une précieuse respiration.
La peinture va lui permettre de développer un autre type de dialogue avec la nature et le paysage, que celui qu’il entretenait déjà grâce à la poésie et dont la quiétude évoque déjà celle du paysage peint sur le motif, comme l’illustre le poème : « La Loire ».
« Depuis l’horizon roux que travers la brume
Jusqu’à l’horizon pâle où montent les bois noirs
Lame de glaive blanc où des lueurs s’allument
Le grand fleuve s’endort, muet comme un miroir
Ls nuages rosés qui peuplent le ciel bleu
Laissent courir dans l’eau calme leurs vives ombres
Papillons indécis qu’on croit mystérieux
Qui viennent se cogner aux vitres des pénombres.
L’ile comme un sourire aux douces transparences
S’allonge, inquiétante et triste, aux bords de l’eau
Et semble prolonger sa couronne qui danse
Tout au fond du courant pailleté de joyaux.
La rive où s’est bercé le sommeil des vieux chênes
S’allonge infiniment triste et mélodieuse,
Laissant d’un geste las trainer comme une reine
Sa robe de dentelle écumante et soyeuse".
Comme sa poésie, la peinture de Pierre-Edmond Péradon chante la beauté, la magie et le respect qu’inspire le paysage. L’artiste ne peignait que pour son plaisir, sans se préoccuper de la postérité. Il peint sur bois, sur papier toilé, de délicieux portraits, des aquarelles et des paysages « sur le motif ».
Les tableaux de la période de Nevers révèlent la première manière du peintre qui recherche déjà à simplifier le motif et à intégrer certaines données du post-impressionnisme et du cubisme.
Ce sont essentiellement de petits formats qui reflètent l’approche intimiste de l’artiste à ses débuts.
T. Denaubus
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