> CHIMOT Edouard (1880-1959)

CHIMOT Edouard (1880-1959)

Édouard Chimot, né à Lille le 26 novembre 1880, mort à Paris le 7 juin 1959, est un peintre, illustrateur, graveur et directeur artistique français. Édouard Chimot est notamment connu pour son travail d’illustrateur et pour avoir dirigé, entre autres, la publication d’une trentaine d’ouvrages aux Éditions d’Art Devambez durant les années 1920 à Paris. Les débuts. Édouard Chimot étudie sous la direction de Pharaon de Winter à l’école des beaux-arts de Lille, puis sous celle de Jean-Baptiste Levert et d’Alexis Mossa à l’école nationale arts décoratifs de Nice, inaugurée en 1881 et qui se situait rue Tondutti de l’Escarène, où il apprend véritablement le dessin. Toutefois, le début de sa carrière reste encore assez imprécis. Il semble qu’il ait exposé pour la première fois en 1912, ce qui entraîna une césure dans sa carrière. Ce n’est qu’à partir de 1919 que Chimot marque réellement la scène artistique parisienne. Édouard Chimot vient à Paris où il effectue différents petits métiers pour gagner sa vie tout en se consacrant la nuit au dessin1. C’est alors qu’il songe à graver ses dessins. Il s’achète une presse et, tout seul, apprend la gravure durant ses rares heures de liberté. Dans les années précédant la Grande Guerre, il habite un atelier parisien à Montmartre. « De jeunes et jolies femmes1 » commencent à lui servir de modèle. Il est certain qu’il acquiert une connaissance aiguë des milieux interlopes de la capitale, et de Montmartre en particulier. On a longtemps cru qu’Édouard Chimot était l’architecte, ou du moins le concepteur des plans, de la villa Lysis de son ami Jacques d’Adeslwärd-Fersen située à Capri. L’information a été de multiples fois répétée, y compris par des sources qui, d’ordinaire, font autorité2. En réalité, l’examen des lettres échangées entre Fersen et Chimot durant la période concernée par la construction de cette villa démontre qu’il n’en est rien3. Il semble que ce soit en raison d’un procès tenu durant l’été 1905 provoqué par un éboulement au cours duquel un ouvrier avait failli trouver la mort que la solution d’un architecte français avait été trouvée comme échappatoire à une condamnation par les autorités locales. En 1912, sa première exposition de dessins, gravures et monotypes est couronnée de succès. Il décide de publier un premier ouvrage à tirage limité avec les textes de René Baudu, intitulé Les Après-midi de Montmartre, avec ses dessins qu’André Warnod nomme « ses petites filles perdues ». Puis vient la guerre durant laquelle il est mobilisé près de cinq ans. Un nouveau départ[modifier | modifier le code]. Après la Première Guerre mondiale, Chimot loue l’atelier d’Auguste Renoir, boulevard de Rochechouart à Paris. Son nouveau livre illustré, La Montée aux enfers, le lance et lui permet d’achever ses Après-midi de Montmartre. L’ouvrage est publié en 1919. Suivent Les Soirs d’opium par Maurice Magre, Le Fou par Aurele Partorni, L’Enfer par Henri Barbusse, La Petite Jeanne pâle par Jean de Tinan et Mouki le Delaissé par André Cuel, tous illustrés avec des dessins originaux entre 1920 à 1922. En 1921, Chimot collabore à La Roseraie. Revue des Arts et des Lettres, publiée par Roger Lacourière, graveur en taille-douce et fondateur, en 1919, de la maison d’édition La Roseraie puis plus tard de l’atelier Lacourière-Frélaut, dont la direction artistique fut confiée à Chimot. Un seul numér paraîtra. Francis Carco, André Dignimont, Chas Laborde, Martin, Daragnès, Pierre Falké, Drian, Marcel Vertès et bien d’autres, qui tous s’emparaient d’un coin de table pour travailler, fréquentent les ateliers de La Roseraie2.

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