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Né 2 mai 1904 et décède le 29 juin 2001 à Culan (Cher). C’est l’un des peintres majeurs de la nouvelle École de Paris. Excellent coloriste, son style se caractérise par un entrelacement de formes dont les qualités naturelles, voire organiques témoignent d’une grande poésie. Maurice Estève passe son enfance à Culan auprès de ses grands parents. Il les rejoint en 1913 à Paris, où il découvre le musée du Louvre, particulièrement impressionné par la Bataille de San Roman de Paol Ucello, mais aussi Courbet, Delacroix et Chardin. Revenu à Culan pour l’été il y reste durant les années de guerre, commence à peindre dès 1915. Il vit de nouveau à Paris à partir de 1918. Apprenti chez un typographe puis dans un atelier de dessin de mobilier moderne, il suit des cours du soir de dessin, découvre en 1919 la peinture de Cézanne puis, rencontrant l’opposition inquiète de son père à sa vocation, dirige en 1923 à Barcelone, pendant un an, un atelier de dessin de châles et tissus. De retour à Paris Estève fréquente à Montparnasse l’atelier libre de l’Académie Colarossi. Marqué jusque-là par la peinture des Primitifs et l’œuvre de Cézanne, il subit passagèrement en 1927 l’influence du surréalisme, notamment de Giorgi de Chirico. Il présente sa première exposition particulière en 1930 avant de s’intéresser au cinéma et à la mise en scène. Bouleversé par les évènements de la guerre civile en Espagne, il traverse en 1936 une brève période expressionniste. Sur le conseil de Braque, il lui est demandé en 1936 d’exposer à Stockholm avec Matisse, Picasso, Juan Gris et Fernand Léger. Il participe l’année suivante à la réalisation des décorations murales de Robert et Sonia Delaunay pour les pavillons de l’Aviation et des Chemins de Fer à l’Exposition universelle de Paris. Mobilisé jusqu’en août 1940, il expose plusieurs fois en 1942 et 1943 aux côtés de Bazaine, Gischia, Le Moal, Manessier, Pignon et Singier. Estève accepte un contrat d’exclusivité, de 1942 à 1949, avec la galerie Louis Carré qui réalise en 1945 une importante exposition Bazaine, Estève, Lapicque, respectivement préfacés par André Frénaud, Jean Lescure et Jean Tardieu. Il commence alors à exposer régulièrement à l’étranger, notamment en Scandinavie. En 1947 la série de ses toiles autour des Métiers le fait passer d’une stylisation formelle à une peinture non figurative affranchie de tout réalisme, fortement structurée et intensément colorée, dont il apparaît dans les décennies suivantes l’un des représentants essentiels. En marge de ses expositions de peintures à la Galerie Carré, à la Galerie Villand et Galanis puis à la Galerie Claude Bernard, Estève qui travaille régulièrement durant l’été à Culan, réalise des lithographies, pratique régulièrement l’aquarelle mais aussi le fusain, le monotype, le collage. Il conçoit également les vitraux de l’église de Berlincourt, dans le Jura suisse (1957) et des cartons de tapisseries. Il reçoit en 1970 le Grand Prix National des Arts. À partir de 1981 sont organisées plusieurs rétrospectives de son œuvre. La Ville de Bourges décide de présenter l’ensemble des œuvres (plus d’une centaine) dont le peintre lui fait donation en 1985 dans l’Hôtel des Échevins, restauré avec le concours des Monuments historiques et la Direction des Musées de France pour devenir le « Musée Estève », inauguré en 1987. Deux autres donations complètent ses collections, en 1989 et, pour le 10e anniversaire du Musée, en 1997. Estève s’installe définitivement à Culan en 1995. Il y meurt le 29 juin 2001. Estève fait partie des peintres réunis pour l’exposition L’envolée lyrique, Paris 1945-1956 présentée au Musée du Luxembourg (Sénat) en 2006 (Ardentes en Berry, 1949. Intérieur de Juillet, 1950, du Musée national d’art moderne, Orly, 1952).
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